Le renforcement de la « prévention des crises » identifiée comme prioritaire dans la revue stratégique du 13 octobre dernier, et par conséquent dans le rapport annexé à la Loi de programmation militaire, dépasse le seul cadre militaire.
L’approche sécuritaire ne se suffit plus à elle-même et nous devons adopter une approche globale. Toute stabilisation durable de notre voisinage proche et éloigné appelle, au-delà d’une réponse sécuritaire, un effort renforcé et à long terme en matière de développement.
C’est tout le sens, par exemple, de l’Alliance pour le Sahel annoncée par les chefs d’État et de gouvernement Emmanuel Macron et Angela Merkel le 13 juillet 2017, dispositif qui est venu en complément de la force du G5 Sahel.
Il s’agit donc, par cet amendement, d’expliciter le rôle des forces armées dans le continuum sécurité-développement au travers de deux canaux : la coordination avec les forces de sécurité intérieures et la coordination avec les opérateurs du développement.