En modifiant le libellé de la compétence « assainissement », la loi NOTRe a généré des incertitudes quant au rattachement ou non de la compétence « eaux pluviales urbaines » à la compétence « assainissement ».
Par sa note d’information du 13 juillet 2016, la Direction générale aux collectivités locales a élargi le contenu de la compétence « assainissement » en y rattachant la compétence « eaux pluviales urbaines ».
Le groupement des compétences assainissement et eaux pluviales représente surtout un transfert de compétence inattendu pour les intercommunalités, qui n’a pas fait l’objet de débats préalables, et lourd de charges pour de nombreuses collectivités, dans une période où beaucoup d’entre elles changent de périmètre et se voient transférer de nombreuses compétences obligatoires.
Il est ainsi proposé de séparer la compétence « eaux pluviales urbaines » de la compétence « assainissement » pour toutes les catégories d’EPCI-FP, et de permettre une intervention facultative des intercommunalités détentrices de la compétence assainissement sur les eaux pluviales urbaines. La compétence en matière de gestion des eaux pluviales pourra naturellement faire l’objet d’un transfert au titre des compétences facultatives.
En zone de montagne, cette dissociation serait de nature à rassurer les équipes municipales mais aussi les communautés elles-mêmes qui redoutent des besoins d’investissement exorbitants.
Tel est l’objet du présent amendement.